Soigner son prochain, et peut être même en faire le serment, est un domaine qui attire toujours autant les étudiants post bac désireux de faire leur carrière dans le domaine médical. Pour certaines de ces filières, la PACES est un passage obligé. Zoom sur des initiales qui peuvent sauver des vies !
C’est quoi exactement la PACES ?
Depuis 2010, la filière PCEM1 (première année commune de médecine, odontologie et maïeutique) a fusionné avec la filière PCEP1 (première année de pharmacie) pour créer la PACES : la Première Année Commune aux Etudes de Santé. Les universités qui dispensent ce cursus accueillent donc les étudiants post bac impatients de se lancer dans des études de médecine, d’odontologie (chirurgie dentaire), de pharmacie ou de maïeutique (sage-femme). Certaines autres filières comme la kinésithérapie et l’ergothérapie privilégient aussi les étudiants ayant participé à ce cursus.
Le déroulement de la première année
Le premier semestre est commun à toutes les spécialités. Il est marqué par un examen éliminatoire où l’étudiant se verra attribuer un classement. 85% des élèves seront autorisés à poursuivre le deuxième semestre alors que les 15% constituant la fin du classement seront directement réorientés. S’ils désirent retenter leur chance en PACES, il leur faudra d’abord valider une année de licence 2. Après l’obtention de celle-ci, ils auront le droit de se réinscrire en première année avec le statut de redoublant. Les étudiants ayant gagné le droit de poursuivre le second semestre devront choisir le ou les concours qu’ils veulent présenter : médecine, odontologie, maïeutique ou pharmacie.
Le second semestre comporte un tronc commun et des enseignements spécifiques en fonctions des concours choisis par l’étudiant. Cette période sera elle aussi conclue par un examen, comportant des épreuves communes et des épreuves spécifiques. Les résultats de ce bilan décideront de l’avenir de l’étudiant. En fonction des notes qu’ils auront obtenues :
– Certains passeront directement en deuxième année.
– Certains seront recalés mais autorisés à redoubler.
– Certains seront recalés sans autorisation de redoubler sauf si ils suivent et valident une année de licence 2.
– Certains n’obtiendront rien et devront se réorienter.
Que faire en cas d’échec
Rien n’est perdu ! Même si l’année n’est pas validée (que ce soit après le 1er ou le 2nd semestre), l’étudiant a tout de même acquis un bon nombre de méthodes de travail. S’il désire rester dans le domaine médical, il pourra se tourner vers des formations spéciales post PACES pour des métiers tels qu’opticien, infirmier ou ostéopathe. Sinon, certaines écoles d’ingénieur autorisent l’intégration de leurs cursus avec une rentrée décalée. Sans oublier la filière universitaire qui leur ouvrira les bras également.
La PACES jouit d’une mauvaise réputation, largement entrainée par le numérus clausus, considéré comme arbitraire. Il ne faut pas s’y fier, car un bon nombre d’étudiants réussissent cette année, même si ils doivent redoubler ou sinon ils se réorientent : c’est l’avantage du PACES, où une année ratée ne l’ai pas réellement quand on considère le nombre de passerelles post PACES proposées.